Afin de soutenir une culture de respect, de dignité et d’inclusion, exempte de toute forme de harcèlement, une récente initiative reposant sur la collaboration rassemble les principaux investisseurs des industries créatives du Canada des quatre coins du pays qui se sont tous engagés à respecter ces principes directeurs sur le harcèlement. Ces 13 partenaires de l’industrie, tous des bailleurs de fonds ayant à cœur le dynamisme de notre secteur créatif, estiment que l’engagement de l’industrie est essentiel pour contribuer à soutenir le changement nécessaire au maintien d’un écosystème sain qui permet de faire émerger le talent de chacun.
Les signataires croient également qu’il faut un changement de culture au sein de l’industrie; que nous devons tous travailler en partenariat pour appuyer les efforts des uns et des autres en vue de réaliser ce virage, et que l’éducation est un outil important pour le changement, car elle constitue un moyen de sensibilisation, de responsabilisation, d’action et de changement.
« Ce qui a commencé dans l’industrie du cinéma et de la télévision s’est répandu dans tous les secteurs et dans le monde entier. En tant que bailleurs de fonds de l’industrie audiovisuelle du Canada, nous avons la responsabilité de veiller à ce qu’un environnement de travail sûr et respectueux soit une norme dans l’ensemble des productions au pays. C’est une responsabilité que nous prenons tous très au sérieux », a déclaré Christa Dickenson, directrice générale, Téléfilm Canada. « Le respect et la dignité sont au cœur des valeurs canadiennes, et il faut absolument qu’elles se reflètent dans nos industries culturelles. »
Vous pouvez consulter l’intégralité des principes directeurs des industries créatives canadiennes à l’adresse suivante : https://telefilm.ca/fr/ressources-de-lindustrie/principes-directeurs-sur-lharcelement
Les signataires sont : Téléfilm Canada, Alberta Film, Fonds des médias du Canada, Creative BC, Creative Saskatchewan, Manitoba Film and Music, Société de développement de l’industrie cinématographique de Terre-Neuve-et-Labrador, Northwest Territories Film Commission, Entreprises Nouvelle-Écosse Inc., Nunavut Film Development Corporation, Société de développement de l’industrie des médias de l’Ontario (SODIMO), Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) et Yukon Media Development.
Voici quelques-unes des raisons qui ont poussé les signataires à prendre cet engagement, et pourquoi maintenant en particulier :
Prem Gill, directrice générale, Creative BC :
« En tant qu’agence de développement économique pour les industries créatives de la Colombie-Britannique, Creative BC s’engage à travailler avec les intervenants de l’industrie, et ce, à tous les niveaux, pour veiller à ce que les organisations des industries créatives œuvrent pour un milieu de travail sain qui prospère dans une culture de respect mutuel, de dignité et d’inclusion. Partout au Canada, les industries créatives assument un rôle de leadership unifié pour définir une nouvelle voie et des outils positifs pour les gens qui travaillent dans l’industrie. Il est important que ces initiatives reposant sur la collaboration soient lancées, car Creative BC et les organismes de financement parallèles partout au Canada ont un rôle important à jouer pour ce qui est de façonner l’avenir d’une culture de respect en milieu de travail dans les industries créatives. »
Carole Vivier, directrice générale et commissaire à la cinématographie, Manitoba Film and Music : « En tant que bailleurs de fonds, nous avons un rôle à jouer pour ce qui est de façonner la culture de cette industrie. Nous sommes fiers de faire partie d’un mouvement mondial qui s’efforce de donner la parole aux victimes et de favoriser le respect et l’inclusion en milieu de travail. Ce mouvement est né de ceux qui ont eu le courage de partager leurs histoires. Nous devons à présent reprendre le flambeau et lutter contre le harcèlement, et ce, à tous les niveaux. »
Karen Thorne-Stone, présidente-directrice générale, Société de développement de l’industrie des médias de l’Ontario : « La SODIMO s’engage à favoriser un milieu de travail respectueux dans tous les secteurs et toutes les entreprises qu’elle appuie. Il s’agit là aussi d’une pratique de longue date de la SODIMO en tant qu’employeur. Nous sommes fiers de faire partie d’une communauté de bailleurs de fonds qui joue un rôle de premier plan en matière d’éducation et qui exige des intervenants de notre industrie qu’ils prennent des engagements pour offrir un milieu de travail sûr et respectueux. Les directives de financement de la SODIMO exigent dorénavant que tous les demandeurs confirment qu’ils ont en place des principes directeurs ainsi qu’un processus portant sur la résolution des problèmes et le maintien d’un milieu de travail respectueux pour tous. »
Dorian Rowe, directeur général et commissaire à la cinématographie, Société de développement de l’industrie cinématographique de Terre-Neuve-et-Labrador : « En tant que commission provinciale du film et de société d’État provinciale investissant dans les productions cinématographiques et télévisuelles, il était essentiel pour le conseil et le personnel de la Société de développement de l’industrie cinématographique de Terre-Neuve-et-Labrador d’être à l’avant-garde des efforts de l’industrie pour relever les défis posés par le harcèlement en milieu de travail. Lorsque Téléfilm a mis sur pied le groupe national, nous avons tout de suite accepté d’y participer. Nous sommes fiers d’être signataires des principes directeurs qui en ont résulté, assez rapidement d’ailleurs, et nous tenons à souligner le solide leadership de Téléfilm dans ce dossier de la plus haute importance. »
L’honorable Ranj Pillai, ministre du Développement économique, gouvernement du Yukon
« Chacun a droit à un milieu de travail sûr, inclusif et respectueux. Le gouvernement du Yukon s’est engagé à prévenir et à éradiquer le harcèlement sous toutes ses formes, et c’est pourquoi, en avril 2018, nous avons signé les Principes directeurs en collaboration avec Téléfilm Canada. Le harcèlement ne sera pas toléré au sein de notre organisation et des entreprises que nous appuyons. C’est bon pour les travailleurs des industries créatives, bon pour l’économie et bon pour le Yukon. »