Opportunités de coproduction canadienne : Producteurs sans frontières

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De l’expérience des immigrants à la lutte pour la justice sociale, des récits de passage à l’âge adulte aux antihéros en quête de rédemption, les dix projets canadiens de l’initiative annuelle Producteurs sans frontières 2022 de Téléfilm Canada reflètent l’incroyable étendue du talent canadien et l’attrait de nos histoires cinématographiques à l’échelle planétaire! Sélectionnés pour participer au volet des visiteurs du Marché de la coproduction de la Berlinale (12 au 16 février 2022), ces dix projets en développement sont à la recherche de partenaires internationaux de coproduction. La présence de leurs producteurs au marché virtuel est l’occasion d’explorer les possibilités de réseautage, de faire des rencontres, d’assister à des conférences et plus encore.

Qu’il s’agisse de drames, de comédies, de documentaires ou d’autres genres, voici une présentation des projets retenus pour Producteurs sans frontières :

Nicolas Krief s’est inspiré de sa famille pour scénariser Carcajou, ce drame policier axé sur le jeune Nicolas, qui trouve une grande somme d’argent après la fouille de sa maison par la police. Le jeune homme de 14 ans est déterminé à suivre les traces de son père tunisien et à créer une entreprise grâce à cette découverte douteuse. Comme dans son court métrage Opération Carcajou (2021), le long métrage explore les thèmes de l’héritage culturel et de la filiation. (Produit par Julie Groleau, Couronne Nord.)

Fleur bleue de Geneviève Dulude-De Celles explore l’expérience de l’immigrant et le concept de se sentir chez soi. L’expatrié roumain Mihai est envoyé par son patron collectionneur d’art dans son pays natal pour évaluer un jeune peintre prodige, alors que Mihai n’y est pas retourné depuis plus de trois décennies. Récompensée pour Une colonie, gagnant des prix Meilleur Film – Generation Kplus à la Berlinale, Meilleur Film canadien au Festival du film de Whistler et de trois Prix Écrans canadiens (dont Meilleur Film et Meilleur Premier Film), Geneviève Dulude-De Celles est la cofondatrice de Colonelle Films. (Produit par Fanny Drew, Colonelle Films.)

L’histoire de passage à l’âge adulte dans les années 50 et 60 de Harry Cepka, intitulée Eddie, aborde des thèmes similairement diasporiques. Après le film Raf du cinéaste paru en 2019, ce récit se déroule dans un petit village canadien, et suit un personnage principal âgé de six ans et sa famille immigrée tchèque. Le garçon est confronté aux différences entre les valeurs et les expériences du vieux monde de ses parents et celles de leur nouveau foyer et de leur culture d’accueil. (Produit par Sara Blake, Ceroma Films Inc.)

De gauche à droite, Arun Fryer, Fanny Drew, Jake Yanowski, Jason Levangie, Jenna MacMillan

Axé sur la relation entre une mère musulmane traditionnelle et sa fille lesbienne qui se rendent au Pakistan pour des funérailles, Me, My Mom & Sharmila de Fawzia Mirza examine le voyage multigénérationnel des immigrants au fil des décennies. Née en Ontario de parents pakistanais, élevée en Nouvelle-Écosse et maintenant installée à Chicago, l’actrice, réalisatrice et scénariste Fawzia Mirza est réputée pour représenter les histoires des homosexuels musulmans et sud-asiatiques dans ses œuvres primées, notamment pour la série The Red Line produite par Greg Berlanti et Ava DuVernay. (Produit par Jason Levangie, Shut Up & Colour Pictures.)

La série documentaire The Delivery Line de Nance Ackerman s’intéresse au travail révolutionnaire des sages-femmes, et présente des histoires de naissances et de communautés tissées serrées d’Afghanistan, du Mexique, de la Colombie, du Malawi et du Canada (spécifiquement dans la communauté inuite de Nunavik). Le dernier film d’Ackerman, Conviction, explorait des solutions de rechange à l’emprisonnement et a reçu le prix WGC 2020 de scénarisation documentaire de la Writers Guild of Canada. (Produit par Sergeo Kirby, Loaded Pictures.)

Les notions de rébellion et de lutte pour la communauté sont au cœur d’Africville de Charles Officer, qui sera produit par l’entreprise du cinéaste, Canesugar. Dans le Halifax des années 1960, un adolescent mène la résistance à un programme gouvernemental de renouvellement urbain visant à détruire une petite colonie de Noirs et à forcer les habitants à quitter leurs maisons, sous le prétexte d’améliorer l’intégration raciale. Le film Akilla’s Escape de 2020 du même réalisateur (avec Saul Williams) a gagné quatre Prix Écrans canadiens, dont celui du meilleur scénario original. (Produit par Jake Yanowski et Charles Officer, Canesugar Filmworks.

Le projet documentaire d’Ana Carrizales et d’Arun Fryer, Chemical Consent, se penche sur les expériences des femmes qui ont subies des abus lors de traitements psychoactifs. Le film suivra le combat d’une survivante pour changer les protocoles de l’industrie des psychédéliques, représentant plusieurs milliards de dollars, à l’aube de leur légalisation. (Produit par AGA Films Inc.)

De gauche à droite, Julie Groleau, Stephanie Sonny Hooker, Sergeo Kirby, Sara Blake, William Woods

La quête de rédemption d’un antihéros tourne au vinaigre dans Violence de Connor Marsden. Un ancien toxicomane punk qui cherche à sortir d’un gang violent est au contraire entraîné dans une guerre liée à la drogue qui déchire sa ville. Ce thriller est basé sur le court métrage du même nom coréalisé en 2017 par Mardsen et Devin Miller. (Produit par William Woods, Woods Entertainment Canada Inc.)

A Nose For Trouble de Natty Zavitz est l’histoire amusante d’un antihéros, racontée par le détective Össler B. Mündsey et son ex-femme Marian. Lorsqu’un précieux cochon chasseur de truffes disparaît en Italie, le terrain est prêt pour de la comédie, des intrigues et des personnages loufoques. Natty Zavitz, qui a joué dans Degrassi: The Next Generation (les amateurs reconnaîtront Bruce the Moose), vient de réaliser les films primés Acquainted et Edging. (Produit par Stephanie Sonny Hooker, Hometeam Films Inc.)

Pour finir en beauté avec les antihéros, la comédie Who’s Yer Father de Jeremy Larter est centrée sur un enquêteur de fraude à l’assurance excentrique et divorcé de l’Île-du-Prince-Édouard. Une nouvelle affaire l’entraîne dans un monde de chantage, d’adultère et de homards de contrebande. Jeremy Larter est bien connu pour Just Passing Through de 2019 et la websérie Pogey Beach, qui ont tous les deux gagné un prix Canadian Comedy Awards! (Produit par Jenna MacMillan, 63 Lights.)

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